- 20-21 Avril | After-Work Lignières
- 29 avril | Assemblée générale
- 19 Août | Critérium Neuchâtelois
- Fin août | Torée
- 21 Septembre | After-Work Lignières
- 1 Octobre | Bas-Monsieur
- Décembre | Sortie Karting à Payerne
Nous avons participé à l’Alpine Challenge fin août, organisé par l’équipe du Rallye du Chablais. Cette année, le rallye a quitté le Chablais pour s’installer dans la Vallée de Joux.
Après 2 participations en régularité en 2019 et 2021 (avec une 9e puis une 7e place au général), cette catégorie n’est pas reconduite par l’organisation cette année, et nous nous engageons donc en Navigation avec notre Lancia Fulvia 1.3S Monte Carlo de 1974.
Le départ est donné chez Klausen à Gland le vendredi, pour un petit prologue d’environ 40km, ne comptant pas pour le classement général. Le départ est plutôt bon pour de nombreux concurrents, et nous sommes déjà dans le haut du classement en réalisant un sans-faute, tout comme 6 autres concurrents.
Le « vrai » départ est donné samedi matin de l’Hôtel des Horlogers au Brassus, pour une longue étape d’environ 250km intégrant une partie du parcours dans le Jura français, pause de midi à Divonne-les-Bains, et de nombreuses routes de campagne sur les flancs du Jura. Nous ne ferons qu’une petite erreur dans la journée, concluant cette première étape en 3e position.
Le parcours de la 2e étape du dimanche, avec départ et arrivée au Brassus, comportait quelques pièges pour lesquels il fallait rester bien concentrés sur les 120km du parcours ! Sans vraiment en parler dans la voiture, nous pensions que la victoire pouvait être possible, mais nous essayons de ne pas nous mettre trop de pression… et cela nous permet de passer tous les CP, au contraire de nos concurrents.
Nous terminons donc à la 1ère place du classement général (et de la catégorie Classique), devant 2 Porsche 911 et de nombreuses autres magnifiques autos. Nous en profitons pour féliciter et remercier toute l’équipe d’organisation et les équipages qui ont contribué au succès et à l’ambiance de cette édition !
Salutations,
Lionel
C’est depuis l’Aéroport de Rome que j’écris ce nouveau communiqué,
dimanche…un jour plus tôt que prévu, signe d’une fin prématurée.
L’avant Course
Je vais profiter de cet avant course pour revenir sur mes rallyes précédents. J’ai enfin pu découvrir le championnat suisse en enchainant le Chablais et Alba. Aux côtés de Joel RAPPAZ et Thibault MARET, j’ai pu gouter à ces 2 épreuves et découvrir des routes, des régions et des pays qui regorgent de richesses. Proche de mes 200 départs je m’émerveille comme un enfant de prendre enfin le départ en Suisse et je peux déjà l’affirmer, le Chablais est le rallye le + beau du championnat. Sportivement parlant ce sont 2 résultats blancs mais humainement je me suis enrichi et ouvert à d’autres personnes et j’en tire un bilan positif. La passion existe aussi en Suisse et je reviendrai la vivre de l’intérieur pour y amener la French Touch’. Je ne pourrai prendre le départ du Valais par choix personnel, mais je ne manquerai pas d’y être et de continuer à apprendre de ces routes et apporter mon expérience autour de moi.
La Course
GRANDIOSE! Comment ne pas ouvrir ce résumé par un autre mot tellement le départ de cette épreuve est exceptionnel. Donné en plein Coeur de ROME, le podium fait face à la Basilique SaintPierre du VATICAN ! Escortés par la police c’est à travers les rues que l’on file vers le départ de cet ES1, sur les pavés, devant des bâtiments plus énormes les uns que les autres et sous les yeux de nombreux spectateurs improvisés nous voilà au départ de cette ES1, une super spéciale tracée au milieu de gros blocs de béton. Rien de très plaisant pour un rallyman on va dire… mais avec l’arrivée jugée au pied du Colisée on ne peut qu’apprécier l’expérience et le moment. Je peux encore me le dire, je suis un privilégié ! A égalité parfaite avec Raphael Astier au départ de ce rallye il n’y a qu’un seul objectif, la victoire ! Il est important pour nous de prendre l’ascendant afin d’aborder aussi la suite d’une autre manière mais les talents d’équilibriste de notre concurrent le placent d’entrée de jeu en tête. Les 2h30 de liaison retour à Fiuggi pourraient nous faire cogiter à ces secondes lâchées mais plutôt se dire que le rallye ne fait que commencer. Samedi matin, après une courte nuit, il est important de s’alimenter correctement car la chaleur sera un des acteurs de cette course et on ne peut pas se permettre une baisse de rythme ou de lucidité. Direction l’ES 2, Roccasecca, un profil tout en montée, pas trop sinueux et plutôt roulant… un profil pour une Alpine quoi! 6/10ème… c’est ce qu’il nous manque pour faire le temps scratch, ça annonce la couleur. Nous venons de reprendre la tête de la RGT Cup ! Le premier gros morceau arrive, Santopadré et ses 29 km. Nous voilà lancés, les virages défilent, je balance les notes au feeling dans le baquet, le rythme est tellement élevé que le temps pour lever les yeux se fait rare, je viens clairement d’entrer dans un autre niveau. Après un secteur en montée on aborde une descente roulante où s’enchainent les virages à moyenne vitesse et dans ce gauche au km 12,5 on fait un écart, le premier et le seul! Le pied qui glisse de la pédale de frein et c’est l’écart de trajectoire, on descend dans le fossé et on heurte la paroi rocheuse de 3/4 face, l’alpine tourne sur ellemême se retrouve en travers de la route et bloque la spéciale, c’est fini tout s’arrête là… Le 1er réflexe étant de vérifier que tout va bien et de sécuriser la zone pour éviter un autre accident et quand retombe l’adrénaline la vérité de la situation me rattrape…mais je me suis juré de garder espoir jusqu’au bout alors autant déjà vous le dire, on va se battre jusqu’au dernier mètre de la dernière spéciale de ce championnat. Et si aujourd’hui notre Alpine est à terre, nous ne sommes pas abattus. La suite s’annonce grandiose, au Barum Rally en République Tchèque, terre de rallye je vais encore m’enrichir d’une toute nouvelle expérience et d’une nouvelle culture. J’ai en tout cas l’impression d’avoir encore passé un niveau et ce championnat m’aura quoi qu’il en soit apporté une énorme évolution personnelle… Rendez-vous à Zlin pour un nouvel épisode de cette fabuleuse bagarre !
3 ème manche su Clio Trophy terre 2022. La deuxième pour nous après une bonne 4 ème place au terre de Castine.
Après un gros travail de préparation et une bonne très bonne séance d’essais, nous nous présentons au départ de ce
rallye avec de grosses ambitions. Surtout que c’est un parcours qui nous a toujours convenu.
Décidé à être tout de suite au contact des meilleurs, nous nous forçons a partir à l’attaque d’entrée. Hélas, je me fais
piéger en jugeant mal la position d’un équerre gauche caché dans l’ombre d’une forêt. Tout droit et demi-tour et
c’est une dizaine de secondes qui s’envolent…
On se reprend dans l’ES 2 où on signe un joli top 5 malgré une petite erreur sur un freinage… notre course est
lancée !
Hélas, dès l’entame de l’ES3, nous crevons sur une pierre cachée, connue des habitués. Changement de roue un peu
difficile et c’est 3’30’’ qui s’envolent… et pas mal d’ambitions avec..
Malgré tout, nous repartons motivés dans les ES4 et 5 et signons une 6 ème et 3 ème place. La remontée est en marche.
L’ES6 étant annulée, c’est 14 kilomètres en moins pour reprendre du temps….
Nous finissons la première étape à la 14 ème place. La première place des Gentlemen et la 8 ème place des Clio à 1’30’’
sont un objectif pour dimanche. Il faudra attaquer.
La direction de course ayant accepté notre demande effectuée par écrit samedi soir, nous partirons 2 minutes après
le concurrent qui nous précède. Tout est réuni pour remonter au classement.
Nous attaquons fort dans la longue ES7 en assurant le début car les risques de crevaisons sont élevés. Bilan 5 ème
temps de cette Power Stage et 1 point de marqué. Ce sera le seul du week-end…
Nous enchaînons avec le 10 ème temps de l’ES8… mitigé… l’analyse vidéo de la mi-journée montrera qu’on ne prend
pas assez de risque dans le bosselé rapide et sur certains freinages et courbes cachées… le moindre relâchement se
paye cash en Clio Trophy.
Nous sommes, à ce moment-là, 10 ème à 47 secondes de la 8 ème place. Il reste une boucle, donc, c’est faisable.
Mais encore un fois, après le chaud, c’est le froid qui nous rattrape. A mi parcours de l’ES9, je sors un peu large dans
un champ… rien de bien méchant, aucun choc, pas de temps perdu, rien… sauf la roue avant qui a reculé dans le
passage de roue, incompréhensible (une conséquence de la première crevaison qui avait déjà un peu reculé la
roue ?)… les supports en tôle qui fixent la bavette se plient et viennent transpercer le pneu… re-crevaison, re-
changement de roue… la course est morte.
Même la dernière spéciale ne sera pas effectuée, la roue est trop reculée, les risques de crever une nouvelle fois et
les dégâts qui vont avec sont trop élevés…
Bref, niveau résultats, c’est un week-end à oublier. On gardera le positif avec les quelques très bons temps effectués.
Il nous manque un poil de vitesse par moment, mais nous savons où nous perdons du temps (en particulier dans le
rapide bosselé et dans le cassant). Ce sera un bon axe de travail pour le terre de Lozère dans un mois.
Merci à FunMecaSport pour le travail au top, à nos partenaires et à nos supporters du week-end. Tous ces soutiens
sont précieux.
Où ça?
Gran Canaria
Située dans l’archipel des
Canaries, Gran Canaria
nous offre 2 types de
végétation. Très verte et
boisée dans sa partie
nord l’île se dégarnit et
s’assèche vers le sud. La
météo peut s’y montrer
très capricieuse.
Le déplacement
L’organisation a
spécialement affrété un
bateau pour transférer
les équipes du continent
à l’île dans un long
périple de 5 jours
depuis le point de base
de notre team. Grand
respect à eux pour cet
énorme déplacement.
ERC
C’était ma 1ère
expérience au niveau
Européen. La catégorie
reine en ERC est le rally2
(R5) et se battre au
milieu des habitués du
championnat avec une
alpine 2rm c’est une
belle perf’ même sur ces
routes taillées pour une
alpine…
Aussitôt rentré et après un court repos je me lance dans le résumé de
cette course à la fois exigeante physiquement qu’en terme de
concentration pure. De la neige au soleil des Canaries, tout est
différent mais la passion ne se perd pas en chemin.
L’avant Course
Après l’expérience du Monte Carlo j’avais des axes de travail à développer pour la suite. Quand on veut jouer à un tel niveau, on se doit d’être exigeant et cette année de sacrifices personnels que j’ai décidé de dédier au rallye me permet de travailler encore mieux mon approche des courses. Préparation du parcours en amont, repérage du
routier sur google maps, étude des timings. Avec un déplacement si lointain j’ai mis en ouvreur ce qu’il fallait pour éliminer toutes sources de stress sur place. Tout en jouant la phase logistique pour loger et faire arriver notre team et notre équipage.
La Course
Les rallyes sur une île font souvent rêver, Açores, Madère, Canaries… au moins je pourrais dire que j’en ai accroché un à mon palmarès.
Rendez-vous est donné au stade de Gran Canaria, centre névralgique du rallye qui concentre toutes les obligations et activités de la semaine. Le stade étant situé au bord de l’autoroute, on élimine de suite le stress et les fautes de navigation à travers la ville.
Après une séance de Test le Mardi, suivent les vérifs et les recos du parcours avant une super spéciale artificielle autour du stade. Juste de quoi se mettre dans l’ambiance et signer un temps dans le top 10.
Les routes ici sont très tortueuses à travers montagnes et villages, le bitume hyper propre et lisse est un terrain de jeu parfait pour du rallye mais les pièges sont nombreux et à un tel rythme ils nous tendent encore + les bras.
Deux journées bien distinctes se présentent à nous, dans le sud sec vendredi et dans le nord vert samedi. L’objectif lui ne change pas, il nous faut battre notre adversaire et finir devant lui pour revenir à égalité de points. Autant dire qu’on ne va pas négliger les 1,5 km de cette super spéciale et déjà s’offrir quelques 6/10ème d’avance.
A la vue des spéciales à venir je me mets à rêver d’un temps scratch en ERC. Vendredi matin, dans une spéciale trop sinueuse et incroyablement étroite (VALSEQUILLO) pour notre Alpine on continue de creuser l’écart en RGT. ES3 neutralisée c’est dans les 20 km de la 4 qu’on doit marquer le coup. Le feeling est bon, le rythme est donné, les notes tombent à un débit surélevé, tout est regroupé pour sortir un excellent 6ème temps en spéciale, manque juste…Raphael ASTIER notre adversaire qui ne verra pas l’arrivée de cette spéciale.
Le rallye prend de suite une autre tournure, Raphael repartant en super rallye on se retrouve dans l’obligation d’aller au bout sans prendre d’énormes risques si on veut remporter cette manche. Donc il va falloir adopter un rythme + safe pour ne pas se faire piéger, autant dire que j’oublie mes rêves de temps scratch…
Le samedi nous attend MOYA, la grande de ‘27km’. Je l’ai attendue avec impatience tellement je la trouve magnifique, je pense qu’elle mérite une place dans mon top 5 des + belles ES. Départ en ville ultra rapide puis une ascension en forêt toujours sur une route large et belle entrecoupée de courbes à moyenne vitesse qui demandent du placement et de la traj’. A peine on prend de la vitesse qu’on se retrouve face à long enchaînement qui conditionne la suite. En arrivant au point culminant de cette ES on retrouve un paysage vert et dégagé avec des longues courbes rapides avant de basculer dans la descente. Au point culminant de cette spéciale on attaque 8km de descente, pas très rapide mais dont le rythme d’enchaînement est incroyable et demande un débit et une concentration parfaite. Finir à 10,8 sec d’une R5 sur 27 km c’est déjà du très gros rythme, heureusement qu’on ne doit pas prendre tous les risques sinon qui sait ce qu’on pouvait faire…
L’objectif de ce rallye est rempli, on marque le maximum de points, on se retrouve ex-aequo en tête de la coupe du monde du RGT et on rentre P7 d’une manche ERC, on peut sereinement se tourner vers ROMA. Merci à tous pour cette course et à notre équipe pour ce déplacement et le job parfait.
Je vous donne rdv au rallye du Chablais, pour ma 1ère en Suisse…
Kévin BRONNER
Un autre ami de la Scud' a pris il y a peu, d'autres routes que celles que nous avons partagé si longtemps en rallye 😪
Eric Joner, tu auras bataillé pendant plusieurs années contre un cancer comme tu as mis de l'énergie au volant de ta R5 GT Turbo ou ta Clio Williams... Avec beaucoup de vigueur et surtout un optimisme à tout épreuve !
Passionné, enthousiaste et modeste, tu as sillonné dans tous les sens les spéciales du championnat suisse mais aussi quelques rallyes français dont de mémorables Vins-de-Mâcon, Tour de Corse historique et même le Monte-Carlo WRC à deux reprises... Ton enthousiasme a fait virevolté la Clio qui a souvent finit dans fâcheuses positions 😉
Très dernièrement malgré la maladie, tu rêvais de venir nous rejoindre au Critérium jurassien en VHRS avec ta 911.
Merci pour tous ces bons moments, ton amitié et ta complicité.
En pensée avec ton épouse et ta famille.
Adieu l'ami Éric 😪
Patrick